Attention, ce billet va surement se transformer en psychanalyse de comptoir… 😀
Pour en revenir à nos moutons, je crois que depuis toujours, aussi loin que je puisse me souvenir, j’ai toujours été comme ça : éternelle insatisfaite.
Quand j’ai quelque chose, je suis très contente mais finalement, l’effet retombe un peu comme un soufflé… Ce qui doit être pénible et déstabilisant pour les gens qui m’entourent.
Il me faut toujours mieux, toujours plus… J’ai l’impression que je dois toujours être en mouvement, faire de nouveaux projets… pour me sentir exister.
Disons que j’ai envie d’être autre chose que la femme de, la mère de… J’aimerais bien être moi, rien que moi mais manifestement, je n’y arrive pas.
Enfin, pas encore mais j’y travaille dur.
Est ce que c’est l’approche de la quarantaine (oh mon dieu, rien que de l’écrire, ça me fout la trouille) qui me fait faire ce bilan ??
Si d’autres ont été ou sont dans ce cas, merci de lever la main, que je me sente moins seule dans ma misère psychologique ! ^^
Je suis d’un naturel battant. Je n’aime pas être dans cet état second qui s’est installé bien insidieusement dans ma vie… Au début, j’avoue que j’ai trouvé ça confortable, bizarre hein !
Maintenant, je ne le supporte plus. J’aimerais vivre ma vie simplement, sans à avoir à me faire des nœuds au cerveau, à penser à tord et à travers…
Je devrai être heureuse et plus que satisfaite de ma vie. J’ai un homme gentil que j’aime, des enfants super, un bel appart, un boulot pas chiant. Le point noir est que j’ai une famille de merde mais bon, on ne la choisie pas manifestement, et je pense que mon « insatisfaction chronique » me vient de là.
Toujours est-il que 2016 sera résolument pour moi une année de renouveau, où je veux aller de l’avant et essayer de virer cette mauvaise habitude de ne jamais être contente.
J’y crois, j’y crois, j’y crois 🙂
et tu as bien raison d’y croire, bonnes fêtes
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