Arf, les allergies… Je crois que je pourrai m’en plaindre pendant des heures si je le voulais.
Et encore, je pense que justement, même si c’est désagréable et parfois douloureux, j’estime avoir de la chance car ce sont des allergies bénignes par rapport à d’autres.

Avant l’age adulte, RAS, rien à signaler en ce qui concerne les allergies, je pouvais manger et respirer ce que je voulais.
Après ma première grossesse, je me suis rendue compte que je ne supportais plus de manger du poivron… Mais j’ai mis des années à comprendre que c’était ça qui me donnait des maux de ventre à me tordre de douleurs pendant des heures.
Et encore quelques année supplémentaires pour comprendre aussi que le paprika me faisait le même effet… Forcément, la paprika est de la poudre de poivrons séchés… La gourdasse ^^
A ce stade, je dois environ 35 ans, soit presque 10 ans à flipper de manger quelque chose qui contiendrait du poivron et/ou du paprika. Depuis, j’épluche donc les étiquettes des aliments que je suis susceptible d’acheter. Idem au restaurant, je suis obligée de demander au serveur si la sauce contient un de ces ingrédients… (Et certains serveurs parfois disent non et 15 min après ingestion, je fais qu’il a menti !!).
J’ai toujours le droit à une tête étonnée, car ce n’est pas quelque chose de courant a priori !
A l’aube de la quarantaine, une nouvelle allergie est survenue et bien plus emmerdante (il faut appeler un chat, un chat) que 2 ingrédients faciles à éliminer : l’allergie aux sulfites.
J’ai découvert que cette saloperie se trouvait dans énormément d’aliments et également dans certains médicaments.
Je me suis d’ailleurs retrouvée aux urgences à cause d’un médicament contenant des sulfites… J’avais l’impression d’avoir des braises dans l’estomac. J’avais du mal à manger et j’ai dû me nourrir de pain et d’eau pendant plusieurs jours car rien ne passait.
Comment je me suis rendue compte que c’était les sulfites ? Au départ, je pensais être allergique aux crevettes. J’avais acheté des crevettes sous vide et je m’étais retrouvée pliée en deux 15 min après en avoir mangé… J’étais quand même étonnée (et dégoûtée) car je mange des crevettes depuis mon enfance et il ne s’étais jamais rien passé.
Du coup, je n’ai plus voulu manger de crevettes pendant longtemps… Moi qui adore ça, c’était vraiment ballot !!
Et puis, au détour d’un sandwich tartiné à la savora, j’ai compris ma douleur… La même que pour le poivron et que pour les crevettes… J’ai jeté un œil à la composition et j’ai lu « Sulfites » et là, j’ai compris.
Ce n’était pas aux crevettes que j’étais allergique mais à ses conservateurs !!
J’ai fini par comprendre pourquoi certaines choses toutes prêtes me faisaient mal au bide, c’était à cause de ça ! Il faut donc maintenant que je lise chaque composition pour savoir si je peux manger ce que je veux acheter ou non.
Et méfiance avec les produits qu’on a l’habitude d’utiliser : parfois, les fabricants changent leur recette en cours de route et me voilà avec un mal de bide carabiné…(Comme par exemple, le hachis parmentier de chez Bolino… )
Mais c’est sans compter mon allergie aux graminées qui cette année, me fait ressembler à un lapin qui aurait chopé la myxomatose (les yeux qui grattent, pleurent, éternuements et tutti quanti…), les acariens, la poussière, la cortisone…
J’ai développé ça en vieillissant… Sympa la prédisposition génétique… Je m’en serai allègrement passée, surtout pour les médicaments, va soigner une allergie quand tu ne supportes pas la cortisone toi… Le gag !
Certaines allergies, notamment celle aux sulfites, est difficilement repérable car il y en a partout et on ne s’en rend pas forcément compte. Il m’a fallut des années pour faire le rapprochement et comprendre que c’était bien ça qui me rendait malade.
Malgré tout, je ne m’en sors pas trop mal. Je regarde les étiquettes, je me lave les yeux à la période des graminées et globalement, ma vie ne craint rien.
J’ai une grande pensée à toutes les personnes multi allergiques, celles dont l’allergie peut être fatale parce que moi au pire, je n’aurai mal que quelques heures, je serai ensuite fatiguée et la vie continuera.
Si vous avez le moindre doute, pratiquez l’éviction (c’est comme ça que j’ai trouvé) et surtout, parlez-en à votre médecin 😉