Je te dis pourquoi j’ai arrêté instagram

Ca faisait bien longtemps que j’avais pas publié sur mon blog car j’ai été complètement aspirée, vidée par Instagram !

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L’ASPIRATEUR DE VIE… & DE CONFIANCE EN SOI

C’est arrivé très insidieusement et au final, Instagram a pris bien plus de place dans ma vie qu’il n’aurait dû.

Ca faisait déjà plusieurs mois que ça me trottait dans la tête, je ne me sentais pas bien, toujours me dire qu’il fallait publier… Sans compter les stories… AAAhhhhh !!

Il y a quelques semaines maintenant, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai tout effacé !

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Instagram était la dernière chose que je regardais en allant me coucher et la première chose que je voyais le matin en me levant. C’est quasiment devenue une obsession, sans compter le temps énorme perdu à scroller les reels, voir les musiques tendances, les enregistrer pour plus tard, réfléchir au contenu à faire…

En plus du temps perdu, j’ai aussi perdu confiance en moi et ma joie de vivre.

Je me sentais pas aussi bien que les autres. Autres qui vont dans des restos 4 fois par semaine, partent en WE plusieurs fois par mois, qui ont des intérieurs de dingue et tutti quanti !!

Je vais être claire et honnête : j’ai fini par me sentir comme une merde.

J’ai aussi senti que j’étais en train de basculer dans un état mélancolique qui ne me plaisait pas et qui a fini par me faire peur.

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Les vues, les likes et les commentaires n’étaient plus une source de fierté. C’était devenu une course à une fausse reconnaissance, un réconfortant narcissique qui comblait une part de moi qui n’avait jamais été reconnue.

Ce qui au départ me faisait du bien a fini par me fragiliser…

UNE VIE NOUVELLE

Quand j’ai supprimé mon compte, je me suis sentie toute chose… A vrai dire, si mon mari m’avait annoncé qu’il me quittait ce jour là, ça m’aurait fait le même effet (Pardon chéri ^^).

J’ai été dans un état proche du coma intellectuel pendant quelques jours. Je le suis encore parfois… J’avais perdu toute envie de sortir ou de faire des activités (sauf si je pouvais les publier sur Insta). Le sevrage n’est finalement pas aussi dur que je ne le pensais !

Il y a bien des moments creux, mais je me suis remise à la pâtisserie, au jardinage et à la lecture (non, ce ne sont pas des activités de vieux ^^) et ça m’apaise le cerveau qui était toujours en constante ébullition avant.

J’avoue que je me suis posée la question dernièrement de recréer un compte insta, de nouveau, pour y être plus authentique, sans pression… Et rien qu’à l’évocation de cette idée, mon cerveau a commencé à mouliner^^

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Je vais donc me consacrer à l’écriture, qui est assez gratifiante, ainsi qu’à la photo (Une activité que je redécouvre).

Et vous, est ce que vous arrivez à bien gérer les réseaux sociaux ou comme moi, ça fini par vous bouffer ??

Mon exil de la campagne à la région parisienne

Même si je suis née en banlieue parisienne, je n’y ai pas vécu assez longtemps pour m’en souvenir…

Je me souviens juste que mes parents ont décidé de quitter le béton pour vivre à la campagne…

Et quelle campagne !

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Nous avons emménagé dans une grande maison avec un énorme jardin, le tout perdu au milieu des bois.

Pour mes parents parisiens pure souche, le choc a été rude (surtout pour ma mère !).

un village loin de tout

Je repense à cette époque avec beaucoup de tendresse.

On vivait loin de tout, la première ville étant à 5 km (autant dire que t’avais pas intérêt à oublier d’acheter des clopes), mais on y était bien.

Ce qui m’avait d’ailleurs frappé c’était que ce petit village de Picardie comptait plus de vaches que d’habitants !

Du coup, comme c’était loin de tout, le boulanger passait tous les jours avec son camion... Quand j’en parle à mes enfants, je suis sûr qu’il m’imagine vivant dans une hutte en merde séchée ^^

Pour aller à l’école, je devais traverser un chemin de terre, entouré de bois. Je chantais pour me donner du courage car ce n’était pas rassurant pour la fillette que j’étais.

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C’est d’ailleurs là que j’ai développé ma peur des renards… Ouais, je sais, c’est une peur à la con (comme toutes les peurs, hein) mais je suis tombée nez à nez avec une de ces bestioles (pas méchant au demeurant) mais voilà, c’est resté gravé dans ma mémoire !

Je devais aussi prendre un car pour aller à l’école… Ça me semblait durer une éternité car on devait passer dans tous les autres petits villages alentours…

Mais ce qu’il y avait de bien, c’était l’épicerie sur la place du village. C’était une petite mémé qui la tenait et pour 10 Frs (hé oui, je date de l’époque des francs), on pouvait avoir des tonnes de bombecs : des fils, roudoudous, flopis, chewing-gums gagnant…

L’insouciance et la liberté

Je me souviens aussi qu’on partait à plusieurs sur nos vélos, on faisait des kms, sans prévenir personne…

On allait dans des grottes où il y avait des peintures rupestres ou des tags faient par des soldats durant de la Seconde Guerre Mondiale, on courrait dans les champs de blé (qui nous cinglait les jambes et ça piquait à l’heure du bain) ou encore, on visitait des fermes abandonnées

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Il aurait pu nous arriver 1001 problèmes ou accidents, mais les parents ne se posaient pas autant que question que nous (en tant que parents maintenant), et ils nous laissaient faire notre petite vie!

Je pense personnellement que j’ai eu une très belle enfance sur le point de la liberté... A l’époque actuelle, je pense que peu d’enfants peuvent vivre la même.

partir pour trouver du travail

Je fais un bon de plusieurs années car mon adolescence, tumultueuse et bien remplie, n’appartient qu’à moi ^^ (Et puis, j’aurais trop de trucs à raconter !!)

Après avoir rencontré celui qui allait devenir mon mari, nous avons décidé d’aller vivre dans une ville proche de Paris afin de pouvoir élever notre fils dans de bonnes conditions (sous entendu : qu’il ne passe pas 12h par jour à l’école/garderie).

Je n’avais pas réussi à trouver de travail sur place, et j’ai dû aller faire mes premières armes sur Paris. Les journées semblaient interminables, il y avait toujours des problèmes de train… Et notre fils ne supportait plus d’être sans nous aussi longtemps.

Honnêtement, on a tenu 3 mois à ce régime là (départ de la maison 7h15, retour 21h)

Mon mari étant originaire de banlieue, nous nous sommes tout naturellement rapproché de sa famille et c’est mamie qui s’est occupée de notre aîné.

une nouvelle vie

Et quel ne fut pas le choc pour moi… Me retrouver dans une ville qui ne s’arrête jamais, les voitures, les lumières, le bruit… Toujours en perpétuel mouvement !!

Ce fut très dur pour moi, je l’avoue !

Même si je ne passais plus 3 h par jour en transport pour rentrer à la maison, l’environnement bétonné couplé aux bruits ininterrompus me mettait le cerveau en compote !

Je me demande d’ailleurs comment j’ai pu survivre les premières années et même m’y habituer.

et puis on s’habitue…

Et oui, l’humain a une réelle capacité d’adaptation parce qu’au bout de quoi, 15 ans de vie parisienne, je ne me verrai pas repartir dans ma cambrousse.

Pourtant, pendant des années, ça a été mon but. Pouvoir repartir vivre à la campagne, avoir une maison, un jardin et une poule qu’on aurait appelé Nuggets ^^

Avec le temps, et les enfants grandissant, nous avons trouvé une ville qui arrive à conjuguer proximité de Paris (15 min en train) et proche de la nature (j’ai une immense forêt juste sous mes fenêtres).

Je pense aussi que nos enfants sont 100 % « parisiens » et que vivre à la campagne en dehors des vacances, ne les botteraient pas plus que ça.

Mes ados à cause de la connexion internet et ma fille à cause de ses copines et de la danse.

Je me suis sentie longtemps déracinée mais maintenant, ça y est, mes racines ont enfin réussi à s’accrocher et je ne compte plus partir


Et vous ? Avez-vous déjà été obligé de tout quitter et de changer de vie ?

Comment s’est passée votre adaptation ?

Mon rapport avec le maquillage

Pendant longtemps, je ne me suis pas maquillée. Je ne trouvais pas ça utile, limite futile… sans compter que je ne savais absolument pas comment faire !

Et puis le temps passant, j’ai trouvé que ce domaine était finalement intéressant ^^

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J’avoue ne pas être une dingue de make-up, bien que je regarde souvent des vidéos YT. Je connais donc la théorie bien plus que la pratique !

J’ai été élevée avec une maman qui ne se maquillait pas, hormis du « rouge aux joues »… Arrivée à la cinquantaine, elle a tout arrêté mais je pense que c’était plus à cause de son changement de vie (divorce) qu’à cause de son âge.

J’ai donc grandi avec une maman qui ne faisait pas vraiment attention à son apparence et qui ne faisait pas de shopping… J’ai découvert ma féminité sur le tard et je prend maintenant beaucoup de plaisir à faire attention à moi. Et je veux aussi l’inculquer à ma fille, qui adore toutes des « conneries de gonzesse » ^^

Selon moi, le maquillage devrait être juste là pour révéler sa vraie beauté, pour être « moi en mieux ». Je suis donc une grande fan de la tendance « Make-up no make-up » ou du maquillage « nude ».

J’aime les maquillages frais, discrets notamment pour la journée, qui te donnent une peau glowy mais en subtilité.

Idem pour le regard. Je ne suis pas fan des yeux charbonneux, même si c’est magnifique sur les yeux clairs et quand on a 20 ans.

Maintenant que j’en ai 40, et que je ne veux pas paraître plus vieille que je ne le suis, j’évite de surcharger mes yeux sinon, bonjour la tête de panda le soir quand je rentre 😀

Je me suis donc tournée vers la Naked 3 qui fait bien le job, même si les fards ont tendance à faire des chutes… Sinon, je recourbe simplement mes cils, une couche de mascara et c’est parti !!

Quoique, c’est parti… Seulement la moitié de l’année car pendant l’autre moitié, je pleurniche toute la journée à cause de mon allergie aux pollens.

Le teint trop couvrant, avec des textures épaisses, ont tendance à éteindre le visage et à marquer toutes les imperfections de la peau… Et franchement, c’est no way !!

Je me suis tournée vers les BB et CC crème. En ce moment, j’utilise la CC Crème Red Correct de chez Erborian. Je l’aime bien car elle cache bien les rougeurs.

J’ai déjà essayé la CC crème, toujours chez Erborian, en teinte claire mais je trouve qu’elle me donne le teint jaune…. Enfin, pas dans ma salle de bain mais à la lumière naturelle, c’est une véritable horreur ! A croire que j’ai la jaunisse.

Pour résumer, je suis donc une adepte du naturel et du raisonnable.

Un beau teint frais, en camouflant uniquement les imperfections, est suffisant pour me sentir jolie. Idem pour les yeux, mascara quand je n’ai pas d’allergies sinon rien, tant pis…

J’avais bien pensé à un moment donné me faire faire un trait de eye-liner semi permanent car je suis super nulle pour en faire, mais la douleur sur la paupière ne me donne pas envie du tout, du tout (j’ai déjà eu un aperçu avec le micro bledding des sourcils, plus jamais !).

Mais le plus important, c’est de se sentir belle et bien dans sa peau. Fais toi confiance 😉

J’ai coupé mes cheveux longs

Bah voilà, il fallait s’y attendre… Quand mes cheveux deviennent trop longs, je ne sais plus quoi en faire et je finis par les couper.

J’adorerai une coupe bien courte, dans ce genre là… Mais j’ai des épis et c’est tellement galère pour se coiffer, je n’aurai jamais la patience et je ressemblerai à un mec ^^

Je bave souvent sur ce genre de coupe, mais je dois être réaliste. Je ne prends déjà pas le temps nécessaire pour me maquiller ou bien m’habiller (je saute dans un jean, un pull, des baskets et c’est réglé)…

Et puis, j’ai les cheveux épais avec un bel épis au sommet du crâne, qui donne un bel effet palmier quand ils sont courts… Bref, pas la matière idéale pour ce genre de coupe !

On dit quand une femme coupe ses cheveux, c’est qu’elle est prête pour un renouveau… Et je crois que j’en suis là.

Je commence à voir le bout du tunnel et j’accepte enfin d’avoir 40 ans… Au bout de 2 ans, il était temps ^^

Voilà où j’en étais il y a encore quelques semaines…

Des cheveux longs magnifiques (ouais je sais, je me lance des fleurs ^^) mais avec lesquels je ne faisais rien d’autre que des queues de cheval…LA coiffure de la nan qui ne sait pas quoi faire de sa tignasse !

Je suis donc passé chez le coupe tifs à côté de mon boulot et il a (presque) tout ratiboisé 😀

TADDAAMMM, voici le nouveau moi !

Parce que je suis capillairement instance, je me demande depuis quelques temps si je ne vais pas reprendre ma couleur naturelle… Mais je m’aime bien en rousse ^^

C’est tellement différent, je n’en croise pas beaucoup dans la rue ou dans les transports et je n’ai plus véritablement envie de me fondre dans la masse ! Par contre, je vais les laisser pousser de 2/3 cms, pour faire un wavy, ça sera bien plus simple 😉

🎉 Ça y est, on est en 2021 🎉

Enfin débarrassé de 2020… Il faut dire qu’elle nous aura fait chier celle-là et jusqu’au bout !!

En dehors du covid, j’avoue que 2020 a aussi été une année éprouvante.

En début d’année, j’ai appris que j’étais enceinte mais nous avons pris la décision de ne pas poursuivre la grossesse car l’enfant que je portais était atteint de la trisomie 21. Ce fut un choix de couple difficile mais pour le bien-être de notre famille et de nos 3 enfants, c’était la meilleure solution.

Et mon fils aîné a fait une dépression et souhaitait se suicider… Le premier trimestre de 2020 a été compliqué émotionnellement !!

Heureusement, malgré le contexte sanitaire et les soucis, nous avons réussi à nous en sortir. Mon fils en se faisant soigner et en prenant un traitement. 9 mois plus tard, il va beaucoup mieux et est de nouveau mieux dans sa peau. Un soulagement en temps que parents.

Et moi, bah, même si je n’ai pas fait complètement de mon deuil de ne plus avoir d’enfant, j’ai la chance d’être la marraine d’une adorable petite princesse née fin septembre. Je sens que je vais la gâter celle-ci ♥^^

La fin de l’année s’est terminée avec la décision de mieux prendre soin de moi (il était temps… depuis le temps que j’en parle et que je ne fais rien…), de faire des travaux dans la maison (bientôt un article sur ma nouvelle cuisine !!!) et de faire mûrir mon blog.

Le chapitre 2020 est définitivement tourné, à nous d’écrire le chapitre 2021, et de bien l’écrire ^^

Je vous souhaite pour cette nouvelle année bonheur, santé et combativité car il en faut pour atteindre les objectifs que l’on se fixe, pour avoir la vie que l’on veut obtenir.

Je tenais également à vous remercier de me suivre et de m’encourager dans mon blog, via vos messages ici ou sur ma compte Instagram.

Prenez bien soin de vous

Mon rééquilibrage alimentaire de WW à Thibault Geoffray

Pendant des mois, voire même des années, suite à des événements difficiles, angoisses, mal-être, je me suis réfugiée dans la bouffe.

Manger mes émotions me permet de ne pas y penser, manger du sucré me permet aussi d’apaiser ma souffrance psychique alors que malheureusement, je maltraites mon corps et que finalement, ça apporte bien plus de problème…

Oublier ses contrariétés avec la bouffe… Ca, c’était moi !

Il y a de ça 7 ans, j’étais encore sportive. J’allais courir 2 ou 3 fois par semaine, je montais mes 5 étages sans ascenseur plusieurs fois par jour et j’allais bosser en vélo. J’ai revu des photos de moi en maillot à cette période, j’étais tonique !

Il y a quelques temps, lors de notre WE au Touquet, je me suis vue sur une vidéo qu’une amie avait fait. Je suis toute potelée !!! Quelle horreur. Je savais que j’avais pris du poids (les fringues ne mentent pas) mais je n’avais pas remarqué à quel point ça se voyait !

Pendant ces dernières années, j’ai essayé de perdre du poids en essayant la méthode WW. Ma mère l’avait fait et elle avait eu de très beaux résultats.

Je sais aussi que ce programme aide à mieux manger, tout en gardant une vie sociale. Cette méthode est un système de points. Selon votre âge/poids à perdre/activités, vous avez un quota de points attribués par jour et à répartir dans la journée. On peut également gagner des points en faisant du sport.

J’ai donc pris un abonnement et je me suis lancée. Au départ, c’est assez simple. Il y a une quantité de recettes énormes et si vous ne trouvez pas votre bonheur, c’est que vous êtes difficile !!

L’avantage dans cette méthode, c’est que vous n’êtes pas obligé de faire 36 plats à chaque repas. Mari et enfants peuvent manger la même chose (ou presque).

Seulement, sur la longueur, je me suis démotivée. Chaque aliment mangé devait être noté et comptabilisé. Si un aliment me faisait plaisir, j’allais regarder son nombre de points et souvent, je renonçais car les points étaient trop élevés (Genre une gauche liégeoise au chocolat noir : 11 points. Quand tu en as seulement 28 à dispo pour la journée, ça fait mal !).

Et j’ai fini par craquer et suivre ce programme a fini par me déclencher des tocs alimentaires. J’avais tellement été frustrée de tout noter que quand j’ai laissé tomber, j’ai fini par manger toutes les cochonneries qui me tombaient sous la main… A midi, en plus de mon repas, c’était un paquet de mini cookies Bonne Maman (ils sont délicieux ^^) TOUS les jours.

Sans compter ce que je pouvais grignoter le soir en regardant la TV…

Et forcément j’ai repris, avec une rapidité déconcertante, tous les kilos que j’avais si durement perdu…

J’ai récemment rangé mes fringues, je me retrouve avec une 20aine de robes et autant de pantalons que je ne peux plus mettre car mes fesses ne rentrent plus dedans, et si j’ai encore la chance d’y rentrer, on dirait le bibendum Michelin 😮

Je passe donc mes journées en jean/baskets et t-shirt pour passer plus ou moins inaperçue. Et avec le temps froid qui s’annonce, je serai encore moins visible sous ma parka !

Je suis donc restée comme ça, à manger en roue libre pendant plusieurs mois. Cet été a été horrible. Il faisait chaud, aucune de mes robes ne m’allaient et le pire, c’est que j’ai l’intérieur des cuisses qui se touchent à mort… Ca brule, ça pique, ça saigne… une véritable torture. En pleine canicule, je me suis vu piquer les bermudas de mon mari.

Punaise, plus jamais ça, je ressemblais à un camionneur… Je me sentais horriblement horrible !!

Je me suis enfoncée petit à petit dans une routine de merde, réconfortée par le gras et le sucre…

J’avais quand même envie de mieux manger depuis l’été dernier (pas celui qui vient de passer, mais celui d’avant ^^), mais sans véritablement avoir la niaque pour le faire.

Je ne sais plus comment mais un jour, je suis tombée sur l’insta de Thibault Geoffray. Un youtubeur fitness sympa, gentil et qui croit en toi. Du coup, je me suis dis qu’un petit coup de pouce de sa part ne serait pas du luxe et j’ai acheté son programme, le 90 Day Life Challenge, ainsi que son bouquin.

J’ai testé quelques unes de ces recettes mais je ne me suis jamais lancée. Jusqu’à récemment !

Finalement, j’ai eu un déclic en entrant dans le second confinement. Je me suis dis pourquoi ne pas profiter de ce moment à la maison (je suis en télétravail) pour faire attention à moi ?

Je n’ai plus le stress d’avoir un patron sur le dos (même s’il est sympa), plus le stress des transports, plus besoin de speeder le matin et le soir… Bref, je me suis dis que c’était une chance qu’il fallait saisir ! (Oui, j’essaie de voir le positif dans une situation difficile ^^).

Thibault Geoffray et sa compagne, Justice Gallice, avaient fait des trainings en live pendant le premier confinement, qui m’avaient fait envie, mais je n’avais ni le courage moral ou physique pour me lancer.

Je saisis donc ma chance maintenant et j’ai même envie de dire que c’est maintenant ou jamais !! Il y a des lives presque tous les soirs à 18 h et aussi à 11h le WE.

En ce moment, j’ai des courbatures de ouf, je marche en cow-boy et quand je me retourne la nuit, la douleur me réveille ^^ Et je vis au 4ème étage sans ascenseur, je vous laisse imaginer la torture quand je sors mon chien 😀

J’ai aussi faim, malgré les 3 repas et les 2 collations par jour. J’estime que c’est normal vu le nombre de calories que je pouvais engloutir, sans compter que je mangeais un peu sur tout le déroulé de la journée. Je n’avais presque jamais mon estomac vide… Ressentir la vraie faim est même un peu bizarre, je pense l’avoir oublié.

Le programme de Thibault Geoffray, même si j’ai parfois la dalle grave et que je suis un peu irritable à cause de mon sevrage du sucre ^^, est satisfaisant. Je n’ai rien à noter, ni à penser.

Je pose juste mon cerveau et je suis « bêtement » la méthode. Alors ok, avoir mal partout, faim… ce n’est pas confortable mais je me suis mise moi même là dedans alors je n’ai pas trop le droit de me plaindre.

A moi maintenant de tenir sur la longueur, et de me dire que si je craque, ce n’est pas grave. Un chemin est rarement sans embuche !